La pièce « Nutshimit » est née de la rencontre entre les mots de la poète Joséphine Bacon et la musique du groupe Bon Débarras. « Nutshimit » signifie « l’intérieur des terres » en innu-aimun; c’est aussi le mot préféré de Joséphine Bacon.

Au cours des dernières semaines, les membres du groupe Bon Débarras ont senti le besoin de s’ancrer dans leurs repères et de faire quelque chose ensemble, malgré la distance. Ils se sont donc prêtés au jeu de la présence numérique en relevant le défi de maîtriser de façon artistique les caméras cellulaires et la prise de son, avec les conseils et l’appui à distance de l’équipe de Goba Studio et du sonorisateur Louis Morneau.

La pièce « Nutshimit » est parue sur le minialbum numérique Repaires, prélude à un album complet à paraître en octobre 2020 et mettant en lumière les repaires/repères sur lesquels le groupe Bon Débarras s’appuie dans son processus créatif : repères identitaires, géographiques, linguistiques, culturels, mais aussi repaires intérieurs forgés au fil des rencontres, des voyages, des expériences de vie. Repères qui orientent la musique du groupe en l’ancrant solidement dans les traditions québécoises, mais qui la teintent aussi d’un peu d’ailleurs. Repaires où l’on se réfugie pour en ressortir avec une énergie et un mouvement appelant irrésistiblement à la danse.

Paroles : Joséphine Bacon (tirées des recueils Uiesh · Quelque part (2018) et Bâtons à message · Tshissinuatshitakana (2009) publiés chez Mémoire d’encrier)

Musique : Bon Débarras
Voix, guitare, podorythmie : Jean-François Dumas
Voix, ukulélé : Dominic Desrochers
Voix, violon : Véronique Plasse

Narration : Joséphine Bacon

Caméras cellulaires : Bon Débarras
Co-réalisation : Nicolas Gouin et Jean-François Dumas
Montage et production vidéo : Goba Studio

Prise de son : Bon Débarras
Mixage : Louis Morneau, True Sound Mastering

Production : Productions de l’onde

Remerciements :
Joséphine Bacon pour sa complicité poétique
Ronald Trépanier pour son havre de paix
Naomi Fontaine et Mémoire d’encrier pour le texte d’introduction, tiré du livre Kuessipan